STOM 500



A 4 ans, dès l’âge où il a su tenir un crayon dans sa main,
le petit Thomas n’avait déjà qu’une idée en tête : devenir artiste.

Un quart de siècle plus tard, le jeune garçon a bien grandi mais son rêve n'a pas changé. Il est même devenu une réalité, faisant émerger un nouveau nom remarquable du street art : Stom500. Stom, affectueux sobriquet dérivé de son prénom, et 500 pour les 500mg d'aspirine que doit prendre ce joyeux migraineux afin de tenir le rythme effréné de ses projets.

Cultivant un univers délirant et plein d'humour nourri par l'énergie euphorique des cartoons, ce virtuose autodidacte, originaire d'un village à côté de l’helvète commune de Bâle, multiplie les talents. Graphiste de formation, illustrateur de vocation et graffeur de renom depuis cinq ans, Stom500 est, comme il se définit lui-même avec amusement, un véritable « couteau suisse ». Spray, posca, acrylique... Larges fresques murales ou toiles au format plus réduit : il use de médiums et de styles aussi divers que variés. Avec une prédilection pour les thèmes animaliers qui, sous le vernis de la drôlerie, portent un message pertinent, souvent à caractère humaniste ou écologique. A l'image de ses tourbillonnantes abeilles ou de ses bestiaires apparemment incompatibles, tels le corbeau et le renard inspirés des fables de La Fontaine, symboles du vivre-ensemble.

Initié à la culture urbaine par les Parisiens du 9e Concept et sa rencontre avec Jerk 45, membre du collectif Downtown puis du crew JPP depuis quatre ans, Stom500 a graffé des murs fourmillant de détails dans de nombreuses villes de France et d'Europe. De Strasbourg au Luxembourg, du School of Style Graffiti Jam au NL Contest en passant par le projet Graffalgar visant à refaire la déco d'un hôtel, Stom500 est de tous les festivals où il enchaîne les collabs avec Monsta, Gamo ou encore Difuz. Il ne dit jamais non à une destination car, comme il le dit si bien : « c'est la normalité de bouger quand on est artiste, rien de mieux pour découvrir nouvelles cultures ! » Et le pays qui l'a le plus marqué à ce jour demeure l'Allemagne, parce qu'il y a réalisé ses premières œuvres hors de France dans l'ambiance cosmopolite qu'il aime tant.

En attendant de faire le tour de la Terre pour y apposer sa patte aussi truculente qu'extravagante, nimbée d'une personnalité bien particulière, Stom500 fait escale à Paris pour l'une de ses rares expositions en dehors de son QG strasbourgeois – dont la première, « This is Pshit », s'est tenue en 2012. Soyez donc prêt à vous accrocher : la tornade Stom va vous couper le souffle.